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Ronald Richard

Je tourne le bois depuis plus d’une trentaine d’années.  À ma retraite en 2010, j’ai déménagé à Bromont où je me suis construit une maison aux abords de la rivière Yamaska, maison avec garage double qui me sert d’atelier.  Je fabrique toujours des meubles à l’occasion, mais le tournage du bois est le passe-temps qui me passionne le plus.

 

Avec des débuts en autodidacte, appuyé par des livres et vidéos spécialisés, je me suis ensuite offert le plaisir de suivre des cours avec des tourneurs chevronnés au Canada, aux États-Unis et même en France.

 

J’ai des essences de bois exotiques pour tourner des petits morceaux ou des bouchons pour les urnes que je fabrique, mais j’utilise surtout les essences locales que je récupère à différents endroits.  D’abord l’érable à sucre, que je récolte dans l’érablière familiale contenant des arbres à maturité ayant souvent plus de cent ans.  Vu leur âge, souvent le cœur a pris du caractère, avec des teintes brun ou rougeâtre.  Des fois, pour les arbres morts depuis un certain temps, il est coti, parcouru de lignes noires lui donnant un aspect des plus surprenants.  Il peut aussi être piqué ou ondé, ce qui est particulièrement prisé.  Parfois même, je découvre un trou d’entaille, avec décoloration associée, que je tente d’incorporer au design.   En plus, ici à Bromont, j’ai la chance d’avoir accès à du cerisier d’Amérique, superbe bois au teint rouge pâle.  Je tourne à l’occasion d’autres essences de bois dur, telles que l'orme d’Amérique, le frêne et le chêne. 

J’ai même quelques bouts de madrier en teck ayant séjourné plus de 70 ans sous l’eau.  Des pièces du pont récupérées du Empress of Ireland qui a coulé en 1914 au large de Rimouski.  Ceci avant que le site ne fût déclaré historique en 1999, interdisant toute récupération subséquente de l’épave.

 

Je tourne à peu près toujours des pièces provenant d’un seul bloc de bois, aimant peu les laminations.  Toutes mes pièces sont différentes, tentant à chaque fois de maximiser l’intérêt de la pièce qui se cache dans chaque bloc de bois spécial que je récolte.

 

Venez me visiter à mon atelier. Comme quasi tous les tourneurs, on est passionnés et sommes toujours prêts à en discuter avec quiconque démontre de l’intérêt pour cette pratique.

 

Ronald

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